un peu de rouge...yeap!
un peu de rouge...yeap!
les jardins de La Ballue
En Ille et Vilaine, au creux d'un vallon verdoyant se cachent
les jardins de la Ballue.
L'hôtesse des lieux nous a très agréablement accueillis et présenté le château du XVII et ses jardins.
Il est difficile d'imaginer qu'en 1973, des champs de pommes de terre s'étendaient en lieu et place des jardins. A cette date, Claude Arthaud rachète la propriété et lance la rénovation des jardins, qui connaissent à nouveau une période d'abandon entre 1989 et 1995, date à laquelle de nouveaux propriétaires succèdent à la célèbre éditrice.
Depuis 2005, Marie-Françoise Mathiot-Mathon a repris le flambeau de ce site détenant le double titre de château et jardin classés monuments historiques.
L'actuelle propriétaire fait preuve d'un grand dynamisme : saison musicale, week-end de taille, chasse aux oeufs de Pâques... et partage volontiers sa passion pour ce lieu extraordinaire avec les visiteurs.
Ce jardin labyrinthique s'entoure de mystère , jouant sans cesse avec l'ombre et la lumière sur les topiaires, dévoilant un instant ses chambres de verdure pour mieux les cacher ensuite, au fil d'un chemin sinueux.
Un ouvrage intitulé "La Ballue, variations sur un jardin" vient juste de paraître. Je n'ai pas encore eu l'occasion de le feuilleter mais le photographe est Yann Monel, dont j'ai déjà vanté le talent ici : c'est mon jardin! : le résultat ne peut être que réussi!
l'école de Sarkozy
Je suis enseignante dans une école maternelle de Sarcelles depuis huit ans.
Cette année, ma collègue à mi-temps, débutante sans formation (puisque les IUFM ont été tout bonnement suprimés), enceinte, a été arrêtée par son médecin en début de grossesse.
Durant six semaines, faute de personnel, elle n'a pas été remplacée.
Durant six semaines, mes élèves de quatre à cinq ans n'ont pas eu de maîtresse : leur droit à l'éducation s'est vu réduire de moitié.
Durant son quinquennat,
Sarkozy a détruit 80 000 postes d'enseignants.
"A l'instar des médecins de Molière,
ses sbires ont pratiqué la purge et la saignée dans l'Education Nationnale."
Comment s'appelle un pays qui sacrifie ainsi son Ecole?
la petite maison dans le jardin
Pour les 3 ans de Titouan, Papa s'est occupé du montage...
... maman de la déco (récup' et peinture)
...et l'ancienne propriétaire des lieux a passé le relai.
1er mai
Merci à tous pour cette belle journée.
... trois ans !
trois jours ...
trois mois...
...trois ans!
coup de pinceau sur le salon de jardin
Il n'y a pas que Monsieur Luciole qui a manié pinceaux et rouleaux ce printemps : tout le monde s'y est mis (enfin...tous les plus de trois ans).
Le salon de jardin ramassé sur le trottoir à l'automne dernier a retrouvé une nouvelle jeunesse après une belle couche de peinture couleur silex :
Ta dam!
panier d'aromatiques
J'ai trouvé mon bonheur à la fête des plantes de Saint Jean : persil plat et frisé, romarin, sauge panachée, verveine, basilic pourpre, menthe chocolat et menthe pamplemousse, estragon et angélique.
Je dorlote encore le basilic pourpre dans la serre, en attendant des températures plus clémentes. Quant aux autres , les voilà plantées dans mon talus d' aromatiques.
Ne me reste plus qu'à trouver de la pimprenelle...
faire sécher le linge dans le jardin
Sans doute est-ce un souvenir d'enfance, qui me renvoie aux vacances passées chez ma grand-mère et dans son jardin : étendre le linge dehors est un vrai plaisir pour moi. J'aime la chaleur emmagasinée par le tissu lorsque le soleil a brillé, l'odeur des vêtements et en particulier des draps qui nous enveloppe lorsqu'on se glisse dedans.
Ce linge à sécher dehors, c'est ma madeleine : il me replonge dans les chaudes après-midi d'été, lorsque l'on jouait à s'arroser et que mamie nous criait de faire attention à son linge qui séchait sur la corde, parfois, nous l'aidions à étendre les draps et nous avions l'interdiction formelle de jouer avec ses pinces à linge (je suis sûre qu'elle était bonne pour en racheter un paquet à chaque fin d'été!).
Dans le jardin de la Luciole, point de corde à linge : le terrain ne s'y prête guère, chaque précieux coin de soleil ayant été réquisitionné pour les plantations.
Mais en Bretagne, il y en a une.
Ici, étendre son linge dehors au printemps relève plus souvent du défi que de la sagesse. Le jeu consistant à parier que le linge aura, grâce au vent, le temps de sécher entre deux averses. Faut-il décrocher le linge avant de partir se promener sur la grève ? Le challenge est de taille! Parfois on gagne, parfois on perd. Dans ce cas, ne restera plus qu'à attendre le prochain rayon de soleil...