zinc et moulins
zinc et moulins
Honfleur
la fête des plantes de Saint Jean de Beauregard
Saint Jean se trouvant à l'opposé de ma banlieue, le départ était prévu à 9 heures. Cette année, j'avais tout organisé : la voiture à grand coffre avait été réquisitionnée, Titouan était gardé par sa grand-mère, le caddie de la-dite grand-mère était dans le (grand) coffre, avec le pique-nique...mais après être partie en retard, être revenue chercher l'appareil photos, être re-revenue imprimer le billet d'entrée de ma co-visiteuse...être arrivées à Saint Jean à 11 heures passées...il m'a fallu repartir chercher la place de ma co-visiteuse oubliée dans la voiture garée au fin fond de l'immense parking pour enfin rentrer dans le parc!
Le soleil est au rendez-vous, les stands sont fabuleux, je ne sais plus où donner de la tête...c'est là que je m'aperçois que mon appareil photos AUSSI est resté dans la voiture!!! Qu'à cela ne tienne, je couvrirai l'événement avec le piètre appareil photos de mon téléphone (désolée donc pour la médiocre qualité des photos...).
Je trouve les aromatiques pour ma collection ici
et craque pour de somptueux pavots chez Bourdillon
(Staten Island,Manhattan, Pink Lassie).
C'est déjà l'heure du pique-nique dans le verger parsemé de narcisses...
Chez Botanic Editions,
je me laisse tenter par des sachets en kraft pour conserver les graines
et une presse pour fabriquer des pots en papier pour les semis.
Je retire ma commande de clématites aux pépinières Travers
(Tangutica, Armandii Apple Blossom et Monta Freda),
et mon rosier liane American Pillar de chez André Eve.
Après plus de deux heures (!!!) pour parcourir le chemin du retour,
j'étale , vannée-mais ravie, mes trésors dans le jardin, sous le regard totalement incompréhensif de Monsieur Luciole....
week-end en Normandie
c'est mon jardin!
Voici un livre que j'aime beaucoup et que j'essaye de savourer lentement à chacune de mes lectures.
Les photos de Yann Monel sont splendides : qu'elles soient prises dans la brume matinale, sous le givre, au crépuscule, la lumière y est toujours magnifiée. Le jardin hivernal est à mon goût au moins aussi beau que celui d'été, ce qui n'est pas une mince affaire, tous les jardiniers vous le diront.
Stéphane Marie, l'auteur, si exubérant dans l'émission "Silence, ça pousse", se révèle ici tout en pudeur, en finesse et en poésie.
Il raconte là un jardin qui s'inspire de ses racines, de bon sens mais auxquels se mêlent la grâce et la poésie. Qui s'ancre à la fois dans le passé, le présent et l'avenir. Et qui s'intègre dans le paysage qui l'entoure.
Ce livre qui raconte un jardin à taille humaine est une vraie source d'inspiration pour le mien et pour ceux que je m'invente.
muscaris en mélange
Quand l'automne arrive, je plante des bulbes de muscaris en mélange dans un gros pot bleu sous la tonnelle.
Et lorsque le printemps rallonge les journées, quel plaisir pour les yeux que ces tons qui se marient si bien et dont je profite lors de chaque descente au jardin...
kéria japonica
Le Kéria Japonica, appelé aussi Corête du Japon est un gracieux arbuste qui déploie ses longues tiges dès le mois de mars, semant de-ci de-là une multitude de petits soleils dans le jardin.
Il est robuste et a tendance à se propager un peu partout, pour mon plus grand plaisir.
Il égaye la haie le cyprès, apporte de la hauteur et de la couleur dans les massifs et met de la vie au jardin en suivant le moindre souffle du vent.
... et rangs d'épinards
Une fois la terre du potager aérée à la grelinette, je trace mes rangs de culture à une distance de 20 cm les uns des autres, puis je sème des épinards dans un sillon sur deux.
L'épinard est un engrais vert qui non seulement fertilise la terre, mais garde l'humidité et empêche les mauvaises herbes de se développer.
C'est sur ces rangs que l'on arrosera et que l'on apportera le compost.
Et l'année suivante, les cultures seront décalées d'un rang. Les plantations de l'année bénéficient ainsi d'un sol ameubli et fertilisé l'année précédente.
grelinette ...
Au printemps, dès que le temps le permet et que la terre n'adhère plus aux bottes, je retourne la terre du potager.
Après m'être littéralement cassée le dos la première année où j'ai défriché le terrain où se trouve maintenant le potager, j'ai suivi les conseils de l'auteur de l'ouvrage "Le poireau préfère les fraises" et investi dans une fourche écologique, appelée aussi grelinette.
Dans un sol sableux, elle n'est pas forcément d'un grand intérêt, mais dans une terre argileuse comme la mienne, cet outil est une véritable bénédiction!
Plus besoin de soulever les lourdes mottes de terre : la grelinette ameublit le sol en profondeur, sans le retourner. De simple mouvements latéraux et d'avant en arrière ménagent le dos et, les éléments les plus nutritifs se trouvant dans la couche supérieur du sol, il est aujourd'hui déconseillé de l'enfouir en profondeur et de ramener en surface une couche moins nourrissante .
maudit gazon!
Bravo papa!
Ce sont bien des rouleaux de gazon.
Merci à tous les joueurs pour leurs propositions plus où moins extravagantes.
Très beau dimanche ensoleillé à tous.