danslejardindelaluciole

anniversaire

Voilà un an que ce blog est né.

Je ne pensais pas y trouver autant de plaisir...ni y consacrer autant de temps.

Je vois la vie sous un autre angle : celui du partage quotidien de ce qui me plait.

Je vous remercie du fond du coeur de me suivre, de me lire et de regarder mes photos ou tout simplement de passer par là.

Mille mercis également à tous ceux qui écrivent des commentaires à la fin de mes articles et qui me font le grand plaisir d'échanger avec moi.

Pour fêter cette date, je vous propose un petit jeu :

-laissez-moi un petit message et profitez-en pour vous abonner à la news-letter (si ça n'est pas déjà fait bien entendu)

-je procéderai à un tirage au sort qui désignera le ou la gagnante d'un petit cadeau home-made.

goûter sur l'herbe et glace aux fruits rouges

J'ai maintenant une sorbetière!

Je peux donc tenter une multitude de mélanges.

Après caramel au beurre salé,

melon-pralin et abricot-romarin,

voici fruits rouges...

muffins à la crème et aux myrtilles

Aller au marché

Rapporter de chez la crémière un litre de lait cru

Le faire bouillir et me souvenir du geste de mon arrière grand-mère :

Prélever la crème qui s'est formée à la surface et la mettre soigneusement de côté

Choisir de l'ajouter à la préparation des muffins aux myrtilles rapportées elles aussi du marché

Déguster le tout sur la plage, les cheveux au vent.

Je vois des jardins partout

Je me suis délectée à la lecture de ce livre écrit par un amoureux des jardins qui nous promène avec raffinement et humour des jardins de son enfance à Sissinghurst, de la Normandie à la Serre de la Madone, du jardin d'Eden au jardim botanico de Rio... Ce livre est truffé d'anecdotes parfois graves, souvent drôles où jardinage et littérature s'entremêlent intimement.

Un vrai grand coup de coeur dont je vous livre les premières lignes.

" Certaines personnes affirment qu'elles voient l'avenir, dont parfois le mien. Pourtant, rien de ce qu'elles m'ont prédit ne s'est produit. C'est ainsi que l'une d'elle m'avait assuré que je mourrais à trente-deux ans; or cette année-là, celle de mes trente-deux ans, a été l'une des plus belles de ma vie.

Pour ma part, je suis bien incapable d'avoir la moindre vision de ce qui m'attend demain, ou dans une heure, ou même dans une minute. A l'heure où je tapote ces mots sur mon clavier ( c'est le matin, le matin sur la mer, un matin de juillet, lumineux, très bleu, du même bleu que celui des trois cent soixante-sept agapanthes qui sont actuellement en fleur dans mon jardin), je suis incapable de discerner de quoi ma journée sera faite. Peut-être vais-je griller des sardines. Ou poursuivre l'écriture de ce livre. Ou regarder dormir mon chat (spectacle dont je ne me lasse pas). Ou lire (ce dont je ne me lasse pas non plus).

Mais si je ne vois pas l'avenir ni le proche, ni le lointain, par contre je vois des jardins partout.

Il en a toujours été ainsi, aussi loin que je remonte dans ma mémoire. Il me suffisait pour ça d'ouvrir les yeux."

  Guernesey Hauteville House

Exilé, c'est en 1855 que Victor Hugo s'installe à Guernesey. Il y passera les quinze années suivantes, entouré de sa famille et de Juliette Drouet.

Il y fait l'acquisition de Hauteville House, sur les hauteurs de Saint Peter Port.

"Notre maison est belle, écrit-il, la pleine mer est en bas...Nous voyons de notre fenêtre toutes les îles de la Manche et le port qui est à nos pieds. C'est une vue splendide. Le soir, au clair de lune, cela tient du rêve. Tout juste un jardin, à peine un prétexte à fleurs..."

Il refusera l'amnistie accordée en 1859 aux exilés politiques et aura cette phrase célèbre : "...je partagerai jusqu'au bout l'exil de la liberté. Quand la liberté rentrera, je rentrerai."

En 1870, après la capitulation de Napoléon III et la proclamation de la République, il met fin à son exil et rentre à Paris où il reçoit un accueil triomphal.